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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 11:33

Ma dernière lecture :

 

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RESUME :

 

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. 

Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision.

Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

 

C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

 

MON AVIS :

 

Livre agréable et rapide à lire.

Dans les chapitres, on est une fois à la place de Benny, l'autre fois à la place de Désirée. Ce qui nous permet de bien comprendre ce que chacun ressent.

Ici, le choc des cultures est vraiment extrême et on s'aperçoit qu'aucun des deux ne veut faire un pas vers la vie de l'autre, mais qu'aucun d'eux ne peut non plus se passer de l'autre.

Désirée est bibliothécaire, très "intello" elle se passionne pour la lecture, l'opéra, les pièces de théâtre. Elle vit en ville, dans un appartement qui ressemble à un hôpital tant il est dépouillé, blanc, froid, impersonnel.

Benny quant à lui, vit à la ferme qu'il a hérité de ses parents, loin de la ville, au milieu de ses vaches qui lui prennent tout son temps, dans une ferme qu'il ne parvient pas à entretenir et qui est resté dans le même état depuis des années. Vieilles tapisseries démodées, vieux meubles, point de croix aux murs. Le tout dans une extrême saleté.

Mais quand ces deux là se rencontrent, après un dégoût mutuel, un simple regard les électrocutent et une passion les envahi.

Seulement, Désirée ne supporte pas la ferme de Benny, et Benny ne supporte pas l'appartement aseptisé de Désirée. Et aucun des deux ne veut imaginer sa vie chez l'autre. Alors on se pose la question... quel avenir pour ses deux là ?

 

EXTRAIT : 

 

Désirée (que Benny surnomme "la beige") et Benny (que Désirée surnomme "le forestier") sont dans le cimetière, elle est assise sur un banc face à la tombe de son mari, lui s'occupe de celle de sa mère. Une petite fille et sa maman arrivent et la petite fille fait une réflexion qui fait sourire Désirée.

 

"_ oh maman ! J'ai arrosé le panneau ! Maintenant, papi va encore se mettre en pétard !"

 

J'ai senti les coins de ma bouche s'étirer vers le haut et j'ai jeté un oeil vers le forestier. Et juste à cet instant, il m'a regardé. Lui aussi souriait. Et... Impossible de décrire ce sourire-là sans plonger dans le monde merveilleux des vieux standards de bal musette.

Dedans, il y avait du soleil, des fraises des bois, des gazouillis d'oiseaux et des reflets sur un lac de montagne.

Le forestier me l'adressait, confiant et fier comme un enfant qui tend un cadeau d'anniversaire dans un paquet malmené.  Ma bouche est restée étirée jusqu'aux oreilles. Et un arc de lumière à surgi entre nous.

Il s'est écoulé 3 heures, ou 3 secondes.

Puis chacun de nous a tourné la tête pour regarder droit devant, tous les deux en même temps, comme tirés par une même ficelle.Des nuages sont venus voiler le soleil, et derrière mes paupièures fermées je me suis fait une rediffusion en boucle et au ralenti de son sourire.

Je ne m'étais pas préparée à ce que l'enveloppe du spermatozoïde ait un tel sourire ! L'ovule se mit à frétiller en moi, à bondir, à clapoter, à faire des sauts périlleux, et à envoyer des signaux. J'eus envie de lui crier "Assis, pas bouger !" L'envie me prit de renifler ses mains et de frôler les jointures avec mes lèvres.

Bon sang, il fallait que je me sauve d'ici !

D'un bond, je me suis levée, j'ai attrapé mon fourre-tout et je me suis mise à courir droit vers les grilles.

 

Maintenant, la version de Benny

 

Merde, la voilà encore, la beigeasse ! Elle n'a rien d'autre à foutre ? Elle s'assied et me reluque comme si j'étais un chèque en bois, un truc pénible, mais pas son problème. Puis elle pousse un profond soupir et tire une sorte de cahier d'un gros sac à fleurs. Elle se met à écrire, lentement et méticuleusement.

Ca éveille évidemment ma curiosité, terriblement. Qui est cette femme qui prend des notes devant une tombe ? Est-ce qu'elle tient le registre des maris qu'elle a tués ? Tout à coup, elle me lorgne et j'entends un bref reniflement autoritaire : elle a vu que je l'observais. Pour me venger de son attitude arrogante, j'essaie de me l'imaginer avec une perruque de boucles synthétiques turquoise et des bas résille. Le résultat est si insensé que je me prends en flagrant délit de la dévisager, un grand sourire collé sur la tronche. Elle me jette un regard en retour et avant que j'aie eu le temps de reprendre ma tête habituelle, elle me rend mon sourire !

C'est à dire - est-ce que c'est vraiment elle ? La femme beige, celle qui se recueille devant une vieille pierre grise en pinçant ses lèvres pâles, elle peut donc sourire ainsi ?

Comme une gamine en vacances, ou comme une môme devant son premier vélo. La même risette heureuse et totale que la petite fille avec son arrosoir rose devant l'autre tombe.

Je vois du coin de l'oeil qu'en douce, son regard bloque sur ma main. Ca fait des années que je m'entraîne à ne pas la cacher dans ma poche quand les gens matent. Je ne le fais pas maintenant non plus. "Benny 3 doigts, c'est moi. C'est à prendre ou à laisser".

Elle choisit "à laisser", ha ha. Se lève et part en trébuchant comme si j'avais l'intention de lui mettre mes trois malheureux doigts aux fesses. Pourquoi est-ce qu'elle a l'air en rogne comme ça ?

 

MA NOTE :

 

7 sur 10


 


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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 09:38

Ma dernière lecture :

 

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RESUME

 

 

Au début du XXème siècle, Plougastel, petite commune du Finistère, prospère grâce à l'essor des plantations de fraises transmises de père en fils depuis des générations. Mais pour les Le Gall, à la tête de la plus grande exploitation de la région, l'avenir est une histoire de femmes.

Depuis le décès du petit frère, l'espoir du clan repose sur un mariage.

Blance l'aînée, sait que ce ne sera pas le sien : son destin est ailleurs, au Canada, ce nouvel El Dorado où tout est promis à ceux qui respectent la terre et n'ont pas peur d'affronter la rudesse du climat...

 

MON AVIS

 

Bof. J'ai été déçue. Ce qui aurait pu être une formidable épopée sur la découverte des grandes étendues canadiennes, l'installation et l'apprentissage de la vie dans ces contrées hostiles n'est finalement rien de tout cela.

Le livre débute en présentant la famille Le Gall vivant tous sous le même toit. La grand mère, la mère Justine, le père Jean-Marie, les filles Blanche et Eugénie. On devine qu'il y a eu un drame autour de la mort du petit frère, d'où Blanche est revenue infirme (pied écrasé sous un rocher).

Tout tourne autour des plantations de fraises et de la vie rustique des paysans de l'époque.

Puis Blanche décide de suivre son oncle à la découverte du Canada où sont envoyés des français afin de cultiver les terres. Cette partie là m'intéressait beaucoup mais elle n'a était que survolée à mon goût...

La traversée dans la cale du bâteau, l'arrivée sur cette terre inconnue, la découverte du climat, des grands espaces. La construction de cabanes et l'installation, le défrichage des terrains caillouteux pour pouvoir y planter des légumes. Tout ça n'est qu'évoqué mais rien dans le détail. C'est vraiment dommage !

 

EXTRAIT

 

Les jours se succédèrent, on finit de planter les nouvelles fraiseraies, de sarcler les planches de celles qui étaient déjà établies ; il plut, le soleil revient ; Eugénie riait de tout et de rien, Blanche avait parfois mal, serrait les dents, et rêvait de plus en plus souvent, le jour comme la nuit. Elle ne pensait plus qu'à cela, partir. Peu de jeunes filles quittaient Plougastel et le plus souvent pour épouser un garçon d'une autre commune. Les seules à s'en aller avec les honneurs rejoignaient les couvents ou les congrégations religieuses de la région. Aucune n'envisageait de traverser l'Océan.

 

MA NOTE


4 / 10


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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 11:07

Bonjour les amies,

 

Désolée, aujourd'hui je n'ai rien à vous présenter en crochet, nous sommes dans les travaux à la maison et pas le temps de crocheter ce week-end  !!

 

Alors comme j'ai fini un livre, je vous en propose une fiche de lecture.

 

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RESUME

 


« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »

 

Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

 

 

MON AVIS

 

Il est certain que ce livre est bouleversant dans le sens où c'est autobiographique et que cette famille a vécu plus de drâmes que de raison. On apprend dès le début que la mère de l'auteure s'est suicidée.

On revient ensuite à l'enfance de sa mère, puis à son passage à l'âge adulte. Elle est bi polaire et passe par des phases de crises ou elle n'est plus elle même et doit se faire interner.

C'est assez perturbant d'entrer au sein de cette famille, de partager ses secrets, ses failles.

Personnellement, je ne peux pas dire que j'ai adoré, j'ai parfois traîné la patte à le lire, peut-être parce-que j'ai eu assez  de malheur dans ma vie pour ne pas avoir envie de me plonger ou de partager ceux des autres...

Je ne suis pourtant pas exempte de sentiments et d'émotions, j'ai plaint cette auteure , j'ai plaint sa vie, j'ai eu pitié de sa mère. Mais voilà, je suis contente de l'avoir fini et de passer à quelquechose d'autre.

 

Je vous recommande malgré tout de le lire, parce-que dans toutes les critiques que j'ai pu lire sur ce bouquin, je crois être la seule à ne pas avoir ADORE.

Toutes les personnes que je connais et qui l'ont lu en sont sorties bouleversées et marquées au plus profond.

Je ne voudrais pas, par mon avis personnel, vous détourner de ce livre qui apparemment, est un incontournable pour beaucoup de personnes !

 

EXTRAIT

 

J'ai sonné, j'ai attendu un peu avant de glisser la clé dans la serrure. Je l'ai vue tout de suite, allongée dans son lit, la porte de sa chambre était ouverte, Lucile me tournait le dos. J'ai appelé, maman, maman, dans le silence, je crois que je suis restée là, quelques secondes, dans l'attente de sa réponse, et puis je me suis avancée dans le couloir, je me suis dit qu'elle dormait, j'ai rassemblé toutes mes forces pour me dire qu'elle dormait, je suis entrée dans sa chambre, les rideaux étaient tirés, la radio était allumée, c'était un signe de vie, il y avait de la vie quelque part, elle se couchait souvent comme ça, l'oreille contre le transistor, je me suis approchée, je me suis accroupie,  je l'ai secouée, doucement, puis plus fort, j'ai répété maman, maman.

L'idée ne pouvait pas m'atteindre, c'était inacceptable, c'était impossible, c'était hors de question, c'était non.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 14:53

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RESUME :

 

Elle, c'est Mariana, mais leur rencontre fut assez fracassante pour qu'il la surnomme Tarzan. Lui, il s'appelle Janne, pour de vrai.

 

Mère célibataire, elle élève seule deux enfants, caresse le souvenir de leur fantasque père évaporé dans la nature et tente de nourrir sa petite famille malgré des fins de mois asphyxiantes.

 

Lui, il roule en Lamborghini, papillonne sans s'engager avec de jeunes femmes forcément cadres, élégantes et dynamiques, et déteste que des marmots salissent les sièges en cuir de sa voiture de sport.

 

Ces deux-là peuvent-ils s'aimer ? Et si, malgré l'abîme qui les sépare, ils s'attachent l'un à l'autre, sauront-ils vivre une relation décomplexée qui fera fi des conventions et des barrières sociales ?

 

Après l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti met en scène un nouveau couple loufoque et improbable pour mieux brocarder les injustices sociales et rire de l'éternelle guerre des sexes dans un roman enlevé, drôle et caustique.

 

 

MON AVIS :

 

J'ai bien aimé ce livre, même s'il paraît que ce n'est pas le meilleur de Katarina Mazetti. Une histoire d'amour improbable entre une maman avec 2 enfants à charge, qui a beaucoup de mal à nourrir sa famille et payer son loyer, et un homme un peu plus jeune, très riche et ayant pour habitude de collectionner les aventures.

Qu'est-ce qui fait qu'il s'attache à cette Mariana qui pourtant, lui fait clairement comprendre qu'elle attend le retour de son mari qu'elle aime, et ne veut surtout pas de son argent ?

Janne ne sait pas lui même ce qu'il trouve à cette femme mal fagotée, mal foutue, avec 2 enfants en bas âge, la morve au nez, alors qu'il ne supporte pas les enfants ! Et pourtant... il ne peut s'enlever Mariana de la tête, où qu'il aille.

Alors petit à petit, il s'invite chez elle, apporte des cadeaux, se fait une place...

 

Le livre est agréable à lire, amusant, émouvant. Il se lit vite car les chapitres sont tout petits et du coup, on se dit à chaque fois "allez, encore un.... oh il était tout petit celui là, j'en lis un dernier et j'arrête.... bon allez, un tout petit dernier !!" J'aime beaucoup ce format de livre qui ne nous oblige pas à s'arrêter au milieu d'un long chapitre !!

 

J'ai acheté "le mec de la tombe d'à côté" qui paraît-il, est le meilleur de cette auteure !! A suivre donc...

 


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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:33

Bonjour et bienvenue à mes nouvelles abonnées !!!

 

J'étais absente ce week-end et n'ai donc pas eu le temps de crocheter ou de préparer un article alors, en attendant, je vous fais une petite fiche de lecture du livre que je viens de terminer.

 

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RESUME

 

David Cartier fait partie des chefs étoilés les plus réputés de la planète et Anna Cartier est une brillante chirurgienne.

 

Ce soir, David et Anna ont signé les papiers de leur divorce, et David s'apprête à passer une dernière nuit dans son ancienne maison. Mais à son réveil, le décor a radicalement changé et son téléphone portable a disparu.

Un hurlement à l'étage lui indique que sa fille Agathe vient de découvrir sa nouvelle coiffure à la Tina Turner et son immonde pyjama Duran Duran.

Quant à Tom, le petit dernier, il se demande pourquoi la télé n'a que trois chaînes et ou sont passés ses DVD préférés.

 

Seule Anna semble comprendre l'impossible réalité. La petite famille a voyagé dans le temps... et se retrouve au tout début des années 80, précisément à l'époque ou Anna et David se sont rencontrés et juré un amour éternel...

Qui les a envoyés là et dans quel but ? Et surtout comment feront-ils pour supporter cette cohabitation forcée et... rentrer en 2012 ?

 

MON AVIS

 

Voilà un livre qui est assez agréable à lire, pour ceux qui ont bien connu les années 80, c'est amusant de retrouver des références de l'époque (rubics cube, sacs US, goldorak, roudoudous et autres) 

On trouve de tout dans ce livre, une hisoire d'amour, un peu de science fiction "soft", un peu d'humour.

Malgré tout, je n'ai pas adoré. Je mettrais un 6 sur 10. Ce  n'est pas le style de lecture que j'apprécie en temps ordinaire, je me suis laissée tentée parce-que je fais partie d'un club littéraire sur fb et que beaucoup de personnes en faisant partie ont adoré ce livre.

A vous de vous faire votre  propre opinion !!  Tentées ou pas ?

 

Bonne lecture !!!

 


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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 21:15

Bon allez, j'ai décidé de reprendre ma "rubrique littéraire", même si elle n'a pas grand succès. Si elle peut intéresser 2 ou 3 personnes, ce sera déjà gagné !!

 

Je viens de finir ce livre :

 

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Le résumé :

 

A la fin du XIXème siècle, à Londres, dans le quartier populaire de Whitechapel (au moment où Jack l'éventreur fait rage), près des docks où s'organise  la grève des ouvriers, la jeune Fiona travaille dur à la fabrique de thé. Son projet ?

Economiser assez d'argent pour ouvrir une petite épicerie avec son fiancé, Joe.

Mais son rêve s'évanouit le jour où Joe la quitte, séduit par la fille d'un riche marchand.

Après cette trahison et la mort tragique de ses parents, Fiona décide d'embarquer pour New York où la révolution industrielle autorise les espoirs les plus fous.

Et sur le paquebot qui l'emmène vers un monde en plein essor, elle se promet de revenir un jour en Angleterre, auréolée de succès...

 

 

Mon avis :

 

J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai dévoré en quelques jours (818 pages quand même !).

C'est l'histoire d'une jeune femme pauvre, qui vit dans les bas fonds de Londres avec sa famille aimante et qui, du jour au lendemain, se retrouve seule avec son petit frère.

Elle découvre que la mort de son père n'est pas accidentelle, c'est un meurtre. Elle est elle même en danger et doit fuir Londres. Elle décide de s'embarquer pour New York afin de tenter de retrouver la seule famille qui lui reste, son oncle qui tient une épicerie avec sa jeune épouse.

Lors de son voyage en bâteau, elle rencontre Nick, qui deviendra son plus grand ami, confident.

Mais en arrivant à NY, elle déchante vite en s'apercevant que la femme de son oncle est décédée, et que son oncle, éperdu de chagrin, a fermé boutique et se perd dans l'alcool.

Avec tout son courage et sa force, avec le soutien de son ami Nick et de quelques voisins, elle parvient à remettre la boutique sur pieds et au fil des années,  crée un véritable empire grâce au thé.

 

Beaucoup de rebondissements dans cette belle histoire, un destin de femme pas comme les autres !!

 

Si j'ai une seule remarque à faire, c'est que je trouve que ce n'est pas assez détaillé. C'est à dire que par exemple, un jour elle visite une belle maison pour en faire un salon de thé, et quelque pages plus tard, elle est à la tête de plusieurs salons du même genre. J'aurais aimé qu'on vive avec elle plus en détails l'installation, le succès de ce nouveau commerce, etc... mais bon, 818 pages quand même, l'auteure ne pouvait sans doute pas s'éterniser sur des détails, le livre reste tout de même captivant  !!

 


 


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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:41

Bonjour,

 

Voici mon dernier achat, un livre qui m'a fait craqué, sur la folie des granny !!

 

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Dedans, on peut y trouver des tutos de jolis sacs : 

 

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(désolée pour le reflet du flash !!)

 

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un poncho sympa et coloré

 

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De belles écharpes

 

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Un plaid

 

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Pour les explications, c'est un mix entre explications en toute lettre et explication en shéma.

 

Encore merci à mon amie Gazou qui m'a "incité" à l'acheter !!

 

Bonne journée !

 


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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 08:09

Bonjour bonjour !!

 

Aujourd'hui, c'est séance lecture !!! Pendant ma semaine de vacances, j'ai lu 2 livres. Je les ai aimés tous les deux mais je commence par vous en présenter un :

 

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RESUME :

 

Aujourd'hui, on guérit du cancer du sein s'il est pris à temps. C'est du moins ce qu'on dit à Lucie... Mais lorsqu'on est maman célibataire d'une petite Léa de onze ans, et qu'on se retrouve seule dans une ville où on ne connaît personne, où trouver le soutien nécessaire ? Sur le Site des voisins, Lucie découvre, à travers les messages des uns et des autres, une solidarité insoupçonnée. Notamment Charlie, le mystérieux inconnu dont les messages provocants ou drôles l'encouragent chaque jour sur le chemin de la guérison.

 

 

EXTRAIT :

 

Le docteur H m'ouvre, la salle d'attente est vide, elle me précède dans son bureau. Je reste debout, les bras ballants, pétrifiée, à regarder mon dossier déjà préparé sur sa table, je déchiffre les lettres de mon nom à l'envers.


- "Asseyez-vous.

- Je préfère rester debout... allez-y, je suis prête.


C'est la voix d'une autre, une qui a reçu pire que le ciel sur la tête, l'enfer. C'est la seconde qui change ma vie, toute ma vie, toute la suite. Tout ce que j'éprouverai, aimerai, craindrai, ressentirai, en découlera. Désormais chaque musique, chaque tableau, chaque livre sera marqué au fer rouge. Mon existence entière sera vue à travers le prisme des mots inscrits sur la feuille à en-tête du docteur Nicole V, que le docteur H a posée devant elle, sous la photo de son mari et de son chien.


-Votre biopsie est positive, me dit doucement le docteur H.


J'hésite un instant avant de sombrer, je veux encore croire au miracle, ne pas lire la gravité sur le visage de cette femme. Je suis au pied du mur, ça y est, le train déraille, l'avion tombe, et je suis dedans. Cela n'arrive pas à un personnage dans un film ou un roman. C'est moi, Lucie, qui me trouve assise là, par une journée ensoleillée, à entendre la sentence du destin.


-Votre analyse contient des cellules malignes, poursuit-elle en enfonçant le clou.

-Ca veut dire que j'ai un cancer ?

-oui".

 

 

MON AVIS :

 

C'est un très beau livre sur la solidarité, l'écoute, l'amitié.

Les personnages sont attachants, on vit le cancer à travers Lucie, tout y est, on passe par toutes les étapes, les examens divers, l'opération, la radiothérapie. Lucie veut cacher sa maladie à sa fille et elle va découvrir grâce à un site internet, que dans son voisinage, plusieurs personnes attachantes sont prêtes à l'aider, à la soutenir sans même la connaître.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 08:45

Bonjour,

 

En ce moment, j'ai un gros gros problème. Mon inspiration m'a fuie, mais alors, totalement.

Je n'ai plus d'idée de crochetage, rien, nada !! C'est terrible !!

 

Donc en attendant que mon inspiration réapparaisse (en espérant que ça reviendra bientôt), je vous présente ma dernière lecture.

 

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Il faut que je précise que Marie-Bernadette Dupuy est mon auteure favorite.

 

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Résumé :

 

Novembre 1878, Pyrénées ariégeoises. Un soir d'automne, une jeune fille de dix-neuf ans se rend en grand secret dans une caverne à flanc de montagne. Là, elle met au monde un fils. C'est l'enfant de l'amour, mais aussi du déshonneur, le père ayant quitté le pays et ne donnant plus de nouvelles.

Le coeur brisé, Angélina confie son bébé à une nourrice afin de pouvoir entreprendre des études de sage-femme. Sur les traces de sa mère décédée tragiquement, elle veut oeuvrer auprès des femmes en couches. Mais n'entre pas qui veut à l'école de l'hôtel-Dieu de Toulouse ! Il faut une moralité irréprochable et une immense disponibilité.

Au prix de nombreux sacrifices, elle va suivre son chemin semé de rencontres, d'épreuves, de joies et de chagrins. Dans ce combat vers l'aboutissement de son rêve, les mains d'Angélina sont un précieux atout, ces mains qui soulagent les mères et qui donnent la vie...

 

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Extrait :

 

La journée s'écoula tranquillement. La jeune mère garnissait le feu et cajolait son bébé. les ombres du soir la trouvèrent allongée près de l'enfant qui venait de téter.

- "Notre dernière nuit ensemble, Henri, soupira-t'elle. J'ai gravé ton image dans mon coeur, je te reconnaîtrais entre mille. Mon tout-petit, mon chéri... J'aurais préféré te voir grandir, te chérir chaque jour que Dieu fait. Mais au moins, je ne suis pas de celles qui déposent leur nourrisson au tourniquet des couvents. Tu ne seras jamais un orphelin, henri Lesage ! Je vais te confier à une bonne nourrice et je te rendrai viste tous les mois. Dors, mon bébé, dors."

De grosses larmes coulaient sur les joues d'Angélina. Elle n'avait plus qu'une nuit à passer avec son fils. Presque contre son gré, elle se mit à le bercer en fredonnant la complainte la plus populaire de sa belle terre occitane, dans le patois de son pays.

Toujours en larmes, elle répéta d'une voix tremblante les couplets, abattue par une détresse infinie...

 

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Mon avis :

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, comme tous ceux de Marie-Bernadette Dupuy. Ce n'est cependant pas mon préféré.

Mais les personnages restent attachants, l'auteure nous fait découvrir cette belle région qui m'était inconnue.

J'ai dévoré ce livre en quelques jours (764 pages quand même !), il se lit facilement et rapidement.

J'attends la suite avec impatience !!

 


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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 18:14

J'ai décidé de tenter une nouvelle aventure.

 

Vous savez (ou pas ?) qu'après le crochet, ma plus grande passion, c'est la lecture. Je suis une dévoreuse de livres !! J'adore m'évader à travers les pages, oublier mes soucis et rêver un peu.

 

Je vais donc tenter de vous proposer une nouvelle sorte d'article. Je verrais bien si ça vous plaît ou pas. J'aimerais vous présenter les livres que j'ai lu. Chaque fois que j'en finirai un, je ferais une "fiche de lecture" avec le résumé et mon avis sur le livre, ainsi que la photo de la couverture et un extrait du livre.

Je fais déjà parti d'un club littéraire sur facebook mais ça me plairait bien de vous présenter ici les livres que j'ai appréciés, ou non.

 

Je verrais bien au nombre de commentaires si cette idée plaît ou pas ! Qui ne tente rien n'a rien comme on dit !

 

Alors voilà, dernièrement, j'ai lu une trilogie de Marie-Paul Armand qui est une auteure de ma région puisqu'elle vient du nord. Bon, elle est malheureusement décédée en octobre 2011, mais ses livres m'ont régalé !!

 

 

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Le premier tome raconte l'histoire de Constance, 14 ans, qui suite à l'épidémie de choléra, se retrouve orpheline. Elle est envoyée chez son oncle qu'elle ne connait pas et dont l'épouse austère l'acceuille avec froideur. Heureusement, elle saura trouver un peu de réconfort auprès de sa cousine Angèle.

Mais très vite, Constance si jeune, sera obligée de  travailler dans les filatures du nord pour payer sa tante qui la nourrit.  Sa santé fragile sera mise à rude épreuve.

Plus tard, elle se marie, non par amour mais plus pour échapper à sa dure condition de travailleuse en usine, à un belge qui, au fil des années, deviendra alcoolique et la battra. Elle mettra au monde deux petites filles, Charlotte et Hélène.

La deuxième partie de ce premier tome est racontée par Charlotte qui, à l'adolescence tombe amoureuse de Maxime. Mais sa soeur de santé très fragile, refuse de se soigner si Maxime ne l'aime pas. Charlotte s'efface et Maxime épouse Hélène. Maxime étant chef-cantonnier, ils vont habiter une petite maison près d'une voie ferrée où Hélène doit actionner la barrière au passage des trains. Très vite, cette vie lui pèse... Elle tombe enceinte et décède lors de son accouchement, faisant promettre à sa soeur Charlotte, non seulement d'élever sa fille qui vient de naître : Louise, mais également d'épouser son mari (ça se faisait à l'époque !).

Charlotte et Maxime vont vivre heureux dans cette petite maison avec son jardinet  fleuri. Ils élèveront Louise dans l'amour et lui donneront un frère : Paul.


Le deuxième tome, c'est Louise qui le raconte. Son enfance se passe, heureuse entourée de ses parents et de son petit frère. A l'adolescence, elle tombe amoureuse de l'instituteur du village : Mathieu. Très vite, ils se marient et elle tombe enceinte. Elle donne naissance à un petit garçon prénommé Benoît. Mais à peine quelques semaines après la naissance de celui-ci, la guerre  éclate et Mathieu doit partir pour le front.

S'ensuivent des mois de famine où Louise part vivre avec son beau père et sa belle soeur Odile. Les restrictions, le froid, le manque de tout et surtout, si peu de nouvelles de Mathieu qui ne voit pas son fils grandir... et puis c'est le drâme, Louise reçoit une lettre annonçant le décès de son époux. Il lui faudra lutter pour son fils.

Elle refera sa vie au départ un peu par dépit, pour donner un père à son fils. Elle se remarie avec Richard qui est tendre et attentionné mais dont elle ne se sent pas amoureuse car elle a l'impression de trahir son premier amour.

Les années changeront ses sentiments...et elle donnera naissance à Lucette.


Le troisième tome, c'est toujours Louise qui raconte. Elle est heureuse avec Richard, ils ont trouvé un équilibre. Benoît réalise son rêve de devenir mécanicien sur les locomotives.

Mais la seconde guerre mondiale éclate. Les années noires recommencent. Après l'exode et la débâcle, l'occupation et ses cohortes d'horreurs. Benoît, Louise et Richard résistent et font passer en zone libre nombre de leurs concitoyens.

Benoît se marie à Violette, une femme volage et infidèle, qui va même jusqu'à coucher avec l'ennemi quand son mari part au travail, au grand désespoir de Louise qui ne peut qu'accepter le choix de son fils.

 

MON AVIS : J'ai beaucoup aimé ses 3 livres qui m'ont plongé dans une époque que je ne connaissais  pas bien. D'abord, on découvre le monde du travail en usine, dangereux, épuisant. Les maisons du nord où les WC se trouvent dans la courée et sont en commun avec les voisins... Et puis la guerre, la famine, la peur de recevoir une mauvaise nouvelle, l'occupation, le deuil.

Mais également les naissances, l'amitié, l'amour...

 

Extrait du premier tome : "En marchant à petits pas précautionneux, je me dirigeai vers la porte. Je l'ouvris sans faire de bruit, sortis dans le couloir. J'avais peur. Pourquoi ma mère n'était-elle pas venue me voir, depuis que j'allais mieux ? Etait-elle malade à son tour ? Je respirai un grand coup et ouvris la porte de l'autre chambre. La stupeur me cloua sur place. Dans mon souvenir était restée l'image de mon petit frère couché dans le lit, avec ma mère à son chevet. Le lit était bien à sa place, mais débarassé des draps, des couvertures. Je reculai, totalement désemparée. Où étaient ma mère, Rodolphe ?

Mon père se réveilla. J'allai jusqu'à lui. Mon regard croisa le sien. Sans que je dise un seul mot, il comprit. Je vis son visage se défaire, ses traits s'affaisser, sa moustache trembler. La douleur qui me martelait le crâne s'intensifia.

- Père, où sont-ils ?

- Sois courageuse, ma Constance... c'est cette affreuse maladie... j'ai bien cru qu'elle allait t'emmener toi aussi. Heureusement, tu me restes. Mon enfant, nous ne sommes plus que deux, maintenant. Ils nous ont laissé seuls, et il nous faudra vivre quand même..."

 

 

Voilà, désolée, ça fait un sacré pavé à lire mais c'est normal !! il y a 3 tomes !!

 


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